LES ROUTES DE LA PEUR

LA PEUR

LES ROUTES DE LA PEUR

L’émotion générée par une peur est captée et stockée par l’amygdale limbique qui envoie l’info à l’hippocampe. L’hippocampe va enregistrer le contexte de la peur (le lieu, l’agent responsable, les odeurs, les sons, le toucher, etc.)

Lorsque des circonstances similaires se reproduisent, l’hippocampe envoie un signal d’alerte à l’amygdale qui stimule le même type d’émotion.
Et c’est bien à cause de l’hippocampe et de ses liens étroits avec l’amygdale que tout le contexte associé à un événement traumatisant peut devenir une source d’anxiété.

Je viens de vous décrire très succinctement la construction d’un trauma standard. Le trauma peut-être un vécu d’une extrême violence comme un viol ou une agression ou d’une peur moins intense.

UN EXEMPLE ?

Marie-Christine, parisienne, est en vacances en Auvergne. Un après-midi, elle rejoint Jacquot, un copain d’enfance qui est en train de garder ses vaches dans un pré. Chemin faisant elle remarque que c’est le temps des mûres.

Les vaches restent bien en vue, sauf « la Blanchette » qui reste éloignée près d’une haie. Marie-Christine offre d’aller la chercher et de cueillir des mûres par la même occasion.

En s’approchant elle remarque qu’un bout de cordage est attaché au pi de « la Blanchette ». La voilà qui attrape le cordage pour voir de quoi il s’agit.

Stupeur et peur, le cordage s’avère être une vipère qui était occupée à téter le pi de Blanchette. Elle jette la vipère loin d’elle et se met à courir.

Elle s’en est tiré avec sa peur de l’été ? Pas seulement …

Sur le moment son cœur s’est emballé et la région reptilienne de son cerveau (tronc cérébral-cervelet) a eu deux réflexes de survie : repousser le danger et s’enfuir.

Mais ces stimuli, visuel et tactile, vont, après leur relais au thalamus, parvenir au cortex. Celui-ci, grâce à sa faculté de discrimination, va calmer l’émotion vécue.

La peur retombée, son copain Jacquot, lui expliquera que les vipères adorent le lait, qu’à l’occasion elles tètent le pi des vaches et que les enfants du coin en profitent pour les capturer et les vendre au pharmacien (qui leur donnera quelques sous avant de les envoyer à l’Institut Pasteur pour la fabrication du sérum).

La peur de Marie-Chritine est-elle pour autant chose du passé, en est-elle quitte pour une petite frousse ?

PEUT-ON EFFACER CE TYPE DE MÉMOIRE ?

Marie-Christine pourrait garder un réflexe de répulsion à la simple idée d’un reptile ou à la vue d’un cordage ayant son aspect.

Tenter de relativiser, de dédramatiser ce type de mémoire traumatique par de simples échanges verbaux n’est pas envisageable. Et recourir à des substances psychotropes pour anesthésier la peur du reptile demande beaucoup d’ajustements que seul un psychiatre est habilité à faire, et encore là il vous dira qu’on ne peut exclure des effets secondaires.

QUE PEUT FAIRE L’HYPNOSE ?

Si l’on pense à l’hypnose-spectacle à la Anthony Robins, on ne peut s’empêcher de sourire (jaune). Ce type d’hypnose est manipulateur et crée une illusion passagère prouvée totalement éphémère.

Pour qu’une démarche de désensibilisation soit durable il est absolument essentiel ramener le sujet dans le contexte psychique qui a causé le trauma et de construire une autre mémoire qui va se superposer à l’originale.

Certains hypnothérapeutes savent faire

LA SOLUTION ?

Sachant que le cerveau, dans son fonctionnement, ne fait pas plus de différence entre le passé, le présent ou le futur qu’il n’en fait entre le réel et le virtuel, on utilisera la neuroplasticité du cerveau pour superposer de nouvelles mémoires au niveau des cortex.

Le Neurocoaching™ procèdera à une Reconnexion Émotivo-Cognitive qui utilisera le langage métaphorique du subconscient pour construire un NOUVEL environnement psychique qui filtrera l’impact des fragments mnésiques du passé, lesquels seront atténués ou totalement neutralisés.

S’il n’est pas lui-même médecin-psychiatre, le Neurocoach opère en coordination avec un psychiatre qui pourra envisager un sevrage progressif de la prise d’anxiolytiques suivant les résultats obtenus.

Pour ce faire, il faudra agir en parallèle sur le cortex limbique et le cortex préfrontal. Le Neurocach maîtrise ce savoir-faire, l’ergonomie du cerveau et la synchronisation des mécanismes psychiques ne sont pas un secret pour lui. Et, en respectant des protocoles précis, il obtiendra des résultats à la fois observables, tangibles et durables.

Pour INFO : Je vais bientôt conduire à Montréal et Paris le séminaire NEUROSCIENCES & RÉSOLUTION DE CONFLIT. Un séminaire fort apprécié par les médiateurs, les cadres-dirigeants et les conseillers en relations humaines pour qui l’art de l’observation des automatismes destructeurs est essentiel.

Je vous invite à profiter de votre 35 minutes de consultation gratuite pour vous informer sur nos formations, nos séminaires en présentiel et nos services de coaching-conseil

Mon prochain billet aura pour sujet : LA CULTURE DE L’ÉCHEC

Guy Hauray

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