L’ADO, L’ADULTE ET LA DÉCISION

L’ADO, L’ADULTE ET LA DÉCISION

L’ado peut-il décider ? NON, les repères émotivo-cognitifs sollicités dans la prise de décision ne sont pas synchronisés avant 18 ans. Ses capacités d’abstraction et de projection ne sont pas coordonnées avec ses capacités de raisonnement. Plus spécifiquement, les pariétaux et l’occipital ne sont pas en synchronie avec le cortex préfrontal.

CE QUE L’ADO PEUT FAIRE

Il peut CHOISIR, c’est-à-dire se positionner avec des repères qui lui ont été transmis par ses parents, ses profs, la pub. Autant dire les influences externes.

Lors de ma dernière conférence, une mère a manifesté son désaccord en soulignant que sa fille de 15 ans décidait depuis longtemps de la couleur et du style de ses vêtements.

J’en ai profité pour lui expliquer la différence : un CHOIX, c’est se positionner entre des éléments connus. Quelle couleur me va bien, quel film aller voir, quel …

ET DÉCIDER, QU’EST-CE ?

Décider c’est faire à la fois le deuil du présent (le connu) et faire un pari sur le futur (l’inconnu). Décider c’est prendre un risque, c’est pourquoi beaucoup préfèrent, comme PONCE-PILATE, éviter la responsabilité d’une décision.

Il faut dire que la prise de décision suscite de nombreuses peurs :

♦ Peur de l’échec
♦ Peur du ridicule
♦ Peur de se tromper
♦ Peur de perdre sa réputation
♦ Peur de perdre sa sécurité, etc.

Et pourtant ne pas décider a aussi son prix car les indécis subiront les effets de la décision des autres. Ainsi ils passeront à côté de leur vie tant il est vrai que «Qui ne risque rien n’a rien»

QUESTION DE SÉMANTIQUE ?

Les ignorants vous diront que faire la différence entre un CHOIX et une DÉCISION, c’est du pareil au même. Or, si vous êtes coach, vous savez que ce n’est pas juste une question de sémantique. Vous savez que ce ne sont pas les mêmes zones cérébrales impliquées : les limbiques se limitent à des choix, les préfrontaux se lancent vers la décision.

Et puis le processus de décision doit suivre des protocoles respectant les mécanismes du cerveau. Pour cela je transmets SAVOIR et SAVOIR-FAIRE dans la formation en neurosciences appliquées  CONFIANCE – LEADERSHIP – PRISE DE PAROLE

ET L’ORIENTATION DANS TOUT ÇA ?

Pour l’ado, il faut l’exposer régulièrement à différents types de métiers de façon concrète. En ce sens les fermes-écoles donnent l’exemple et bien des sociétés devraient s’en inspirer.

Le métier d’orienteur est assez complexe car il doit composer avec de nombreux critères pour offrir un service d’orientation professionnelle, de coaching en recherche d’emploi et de services liés à l’emploi ou aux études.

Par contre les tests de profil d’habileté et de vocation des orienteurs sont très limités et largement dépassés. C’est là où le bât blesse.  À 15 ans, un orienteur m’a dit que je serais bon comme représentant en installations sanitaires. Je n’ai jamais vérifié si j’avais ce type de talent.

Mais cet épisode est peut-être bien le déclencheur qui a fait que bien des années plus tard j’ai créé une méthode pour aider l’ado et ses parents à prendre une orientation sensée. Voir coaching parental.

Guy Hauray

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