QUEL SOI AFFIRMER ?

On nous dit que l’affirmation de soi consiste en une attitude qui nous permet de nous réaliser, d’être autonome, de communiquer librement, d’être une personne capable d’exprimer ses idées, ses sentiments, ses émotions, ses besoins, ses opinions, ses idées, ses valeurs et ses droits.

On nous dit que cette ATTITUDE se cultive tout au cours de notre vie, qu’elle se développe au contact des autres.

Oui mais pour affirmer et exprimer son SOI, encore faut-il savoir qui il est, le trouver, SE TROUVER. Se trouver pour ne plus être le visiteur de soi-même et enfin S’HABITER.

Comment faire quand jamais personne ne nous a montré le chemin ? Comment trouver ce trésor quand on a rien reçu ? Pas facile… Il faut du cran… Il faut accepter le risque de perdre certaines illusions sur soi-même…

SE TROUVER ET S’AIMER

Avoir le COURAGE de soi, c’est d’abord celui de se voir, de s’accepter tel qu’on est. De pleurer. La route est longue…

Voir ses naissances à la jalousie, à l’amitié, à la créativité, à l’amour.

Voir ses deuils, ses blessures, ses renoncements, ses parts de lumière et ses parts d’ombre.

Accepter ses faiblesses, sa médiocrité, sa petitesse. Et tout au long de sa quête identitaire, ne rejeter aucune partie de soi et apprendre à aimer chacune de ses composantes, quelle qu’elle SOIT.

APPRENDRE À DIRE NON

L’autre courage c’est celui de dire non.

Notre lâcheté n’est pas toujours manifeste. Combien de gens se retrouvent empêtrés, parce qu’ils ont cru devoir être «gentils». «L’amour inconditionnel dit Élizabeth Kubler-Ross, est celui qui sait dire NON».

Car pour être soi, il faut savoir se couper de ses parasites et se dégager de l’ectoplasme familial quand celui-ci est contraignant.

TROUVER LE TRÉSOR

Seul le LÂCHER PRISE peut mettre le petit moi isolé en rapport avec le tout, le faire entrer dans la grande danse de la synchronicité.

Être SOI disait le visionnaire russe Joseph Goldin, c’est «monter une expédition vers d’extraordinaires ressources cachées à l’intérieur de soi-même».

Mais accéder au GRAND SOI, la partie christique de nous-même, ne peut se faire qu’avec humilité en se méfiant autant de ceux qui prétendent n’avoir plus d’ego que de ceux qui affichent la modestie car celle-ci est cousine de la vanité.

POURQUOI TROUVER LE SOI ?

Ce qui est paradoxal, c’est que plus le soi s’affirme plus il s’estompe. Pour les bouddhistes, la personne est une pure illusion. Pour les chrétiens, elle est à l’image de Dieu. Pour les agnostiques, le soi existe le temps d’une vie.

Mais tous se rejoignent sur un point de fulgurance : l’axe ultime est l’AMOUR.

Et l’AMOUR, la JOIE et la CÉLÉBRATION DE LA VIE, c’est bien ce que je vous souhaite en 2017

Guy Hauray

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