Là nous mettons le doigt sur le problème des dernières générations.
Dans les années 90, beaucoup ont écrit et donné l’alerte sur les dégâts causés par l’absence du père durant la croissance de l’enfant.
Moi qui conseille des gens d’affaires et des dirigeants à travers le monde, j’entends la même plainte qui revient. D’une façon générale, les dernières générations ont tendance à être plus efficientes que les précédentes dans beaucoup de domaines, sauf quand il s’agit de prendre une décision.
LE RÔLE DU PÈRE
Vers 5 ou 6 ans, le père doit jouer son rôle d’éducateur auprès de l’enfant et cela va pour les deux sexes.
Et, me direz-vous, pourquoi lui davantage que la mère ? Ai-je dit cela ?
Pendant la gestation et les deux premières années de vie, l’on assume que la mère va sécuriser l’enfant, créer un bonding avec l’enfant. Ensuite elle va l’INSTRUIRE, c’est-à-dire lui transmettre des préceptes, des repères et l’outiller.
Vers 5 ans, alors que la raison de l’enfant est en cours de construction, le père doit collaborer avec celle-ci pour ÉDUQUER l’enfant, c’est-à-dire le faire sortir graduellement des structures de sécurité pour qu’il s’enhardisse, essaie du nouveau, prenne des risques à sa mesure.
LE PÈRE APPREND À L’ENFANT À PRENDRE DES RISQUES
Graduellement bien sûr, avec doigté, intelligence et amour.
C’est lui, par exemple, qui enlèvera les roues supplémentaires du vélo pour initier l’enfant à l’équilibre. Bien sûr, il aura sa main sur l’épaule de l’enfant lors des premiers coups de pédales et lui prodiguera des conseils simples.
Et, bien sûr encore, il sera prêt de l’enfant, lorsque prenant de la vitesse ou abordant son premier virage il goûtera à la «joie» des genoux écorchés (Allo maman, bobo!).
ÇA SERT À QUOI DE S’INITIER AU RISQUE ?
Spontanément j’allais répondre : «À savoir vivre ses émotions, savoir les pleurer dans l’échec, savoir les rire dans la victoire». Mais bon, je vois quelques sourcils se soulever, j’avance sur le sujet mais… j’y reviendrai. Prendre des risques ? Transgresser, sortir des entier battus, avancer, devenir le leader de sa vie ou un LEADER TRANSFORMATIONNEL dans sa carrière professionnelle.
Ça s’apprend tôt dans la vie. C’est l’essence d’une DÉCISION : faire le deuil sur ce qui existe et prendre un pari sur l’avenir.
Il ne vous a pas échappé que le sujet de mon billet est LE PÈRE, LE FILS ET LA DÉCISION. Je n’ai pas écrit «Le père, le fils et le choix». Car le choix, c’est se décider entre deux choses connues, comme acheter une chemise en lin plutôt qu’en polyester. Et décider, c’est prendre un risque, accepter une part d’inconnu et sortir de sa zone de confort. ET IL N’Y A PAS DE DÉCISION SANS ÉMOTION
Concluez que les indécis vivent un STRESS ÉMOTIONNEL et vous aurez mis le doigt sur l’une des nombreuses causes du stress chronique et de la dépendance affective.
DU NOUVEAU
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