La petite voix
L’intuition surgit lors d’une réflexion. La petite voix qui chuchote à notre oreille est réelle et ne provient pas nécessairement d’un «guide invisible».
Cette information subliminale qui se manifeste comme un flash est le fruit des expériences vécues avec ce qu’elle comporte de connaissances accumulées, de composants de sa personnalité et d’affects ressentis.
C’est la confrontation soudaine avec un fait nouveau ou la crainte d’un saut vers l’inconnu, tel que vécu dans une prise de décision, qui sollicite soudainement les informations contenues dans les substrats du subconscient.
Longtemps moquée dans les milieux machistes, considérée comme une affabulation féminine, l’intuition commence à être reconnue comme un facteur-clé de décision.
Les neurosciences ont fait réhabiliter l’intuition.
Des personnalités comme le neurochirurgien Antonio Damasio ont fait bouger les lignes et prouvé qu’en l’absence d’intuition, 80% des décisions menaient à l’échec.
Il cite l’exemple d’un de ses patients qui suite à un choc frontal dans un accident de la route, avait eu sa zone orbito-frontale compressée. Quand on sait que cette zone contient les « courroies de transmission » entre le cortex préfrontal (analyse-logique, etc.) et le gyrus cingulaire (mémoire affective, exprérientiel, etc.) on comprend que ce patient était privé de ses facultés intuitives.
Le trio INTUITION-DÉCISION-AFFIRMATION
Parce qu’elle est le facteur-clé de notre BON SENS, aucune décision, surtout celle impliquant la sécurité et le bien-être d’autrui, ne devrait être prise sans avoir laissé parler son intuition. Même si notre conscient trouve difficile d’en identifier l’origine subconsciente, l’intuition est là pour nous servir. Elle évite l’atermoiement, accélère la prise de décision et participe à l’affirmation de la personne.
Maintenant il s’agit de savoir comment solliciter son intuition et comment l’on peut aider quelqu’un à développer la CONFIANCE EN SES INTUITIONS.
Consulter notre code d’éthique et de déontologie.
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