Qui ne connaît pas l’adage « la vérité blesse, le doute tue » ? Le doute « qui tue » faisant davantage référence à nos rapports paranoïaques avec les autres.
La confiance aux autres se construit dès la naissance et dépend de la qualité du « bonding » avec la mère. La qualité de la confiance que le jeune enfant entretient avec son proche entourage est essentiel à son développement.
Là, il faut se rappeler que l’héritage du tempérament vient principalement de la mère et que l’anxiété (dramatisation du futur) fait partie du tempérament.
DOUTE ET
CONFIANCE EN SOI
Ce terme passe-partout ne signifie rien. Fait-on référence à l’Estime de soi, l’Affirmation de soi, Confiance en son avenir, Confiance en ses décisions, Confiance en ses capacités, Confiance en son intuition, etc.
Quand on sait que l’ESTIME DE SOI devrait commencer à se construire dès l’âge de 5 ans et que l’AFFIRMATION DE SOI se cristallise à la post-puberté, on sait qu’on devra utiliser des protocoles différents pour aider la personne à se reconstruire. Il en est de même pour les différents types de confiance.
La difficulté provient du fait que lorsqu’un levier de confiance manque à l’appel, tout manque. En effet le processus évolutif-déductif du cerveau entraîne un effet domino sur les autres éléments de confiance. C’est-à-dire que l’on peut avoir confiance en ses talents et ne pas faire confiance aux autres, dans ce cas la carrière artistique est compromise pour des raisons évidentes.
Conclusion: il faut soigneusement consolider tous les types de confiance au niveau du subconscient en se rappelant que LE MENTAL RÈGNE, le SUBCONSCIENT GOUVERNE. Et en matière de confiance il vaut mieux s’adresser au gouverneur plutôt qu’au mental qui, lui, s’efforcera de justifier le manque de confiance.
LE RÔLE
DE VICTIME
Peu de monde peut se réjouir d’avoir une vie qui coule comme un « long fleuve tranquille ». Chacun a ou a eu son lot de peines, de déceptions, de rejets, de hontes, d’échecs, de trahisons…
Certains, comme l’illustre la chanson d’Alain Souchon «Allo maman, bobo !» se complaisent dans un rôle de victime et exposent leur mal-être en public avec le « Voyez comment MOI je souffre ! », faisant là une belle preuve d’égocentrisme et de narcissisme. Alors que d’autres, plus pudiques, avancent dignement et essaient de se construire à travers leurs petites et grandes victoires…
IL EST SAIN DE DOUTER
Seuls les malades mentaux et les prétentieux ne doutent pas. Le doute est un signe de sagesse. Il permet de prendre du recul, de rester vigilant et de se poser les bonnes questions. Il devient inquiétant lorsqu’il paralyse de façon chronique notre capacité d’action.
RETROUVER
LA CONFIANCE EN SOI
Pour ce faire, il est préférable de ne pas s’engager dans de longues analyses, lesquelles ne mènent qu’à savoir verbaliser, expliquer et justifier son manque de confiance en soi. N’est-ce pas la faute du père, de la mère, de l’école, etc. ? À ceux-là je réponds : «Que faites-vous, de votre côté, pour réussir votre vie?»
Les longues analyses sont non seulement chronophages et onéreuses mais elles participent au problème en ancrant davantage les mécanismes neuro-comportementaux entretenant des modes de pensée toxiques.
En activant le cortex préfrontal par le biais du cognitif (de la raison), on finit par produire des assemblées neuronales qui entraveront le mouvement et freineront l’initiative.
MON
CONSEIL
Il est évident que prendre conscience d’un blocage, n’apprendre qu’à l’expliquer et demeurer impuissant à dénouer un blocage, empire l’état de la personne.
Rétablir la confiance en soi ne peut se faire que par le biais du subconscient avec des protocoles précis et dans des conditions adéquates.
Pour en savoir plus sur les liens entre les mécanismes cérébraux et les protocoles de remédiation émotivo-cognitive, je vous engage à vous inscrire à la journée Focus qui se tiendra en 2017 dans les villes suivantes : Montréal, Gatineau, Québec, Chicoutimi, Rimouski et Paris
Consulter notre code d’éthique et de déontologie.
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