LA PRISE DE RISQUE
La prise de risque, à quel âge y est-on préparé ?
Tout dépend de l’éducation reçue. Chacun sait que la racine latine de ÉDUCATION est « e-ducere » qui signifie en gros « sortir des sentiers battus ». Ma grand-mère aurait dit « sortir des jupons de sa mère » car à cette époque nos mères portaient des jupons.
La question ? Quelqu’un, en tout début de vie, nous a-t-il appris à prendre des initiatives, à essayer, à oser ? De façon progressive s’entend et selon nos moyens.
Cette faculté de décider par soi-même, hors influence. Ne pas craindre outre mesure le jugement des autres. Accepter une part d’inconnue, accepter de se tromper sans anxiété excessive. Ces facultés une fois engrammées vont permettre l’émancipation et l’affranchissement.
On va pouvoir voler de ses propres ailes.
L’ÂGE IDÉAL ?
C’est dans la période post-adolescence / adulescence que cette faculté d’être souverain de ses décisions devrait être affirmée. À maturité (23-25 ans) l’être humain devrait avoir atteint l’autonomie à tous les niveaux.
POURQUOI SI TARD ?
Parce qu’il faut avoir CONFIANCE EN SOI pour oser S’AFFIRMER.
En tout début de vie le nouveau-né, brutalement privé du liquide amniotique dans lequel il baignait en toute sécurité, se trouve brutalement propulsé dans le monde inconnu des adultes.
Le bébé naissant cherche immédiatement des repères de sécurité. C’est la mère qui joue ce rôle en créant un « bonding » avec son enfant, ce qui le préservera des peurs et du stress associé à celles-ci. Et une période de 3 mois de bonding est recommandée pour obtenir du bébé une confiance graduelle en les autres.
LES AUTRES ?
Oui, car ce sont les autres qui formeront l’enfant et pour cela l’enfant a besoin de leur faire confiance pour recevoir les enseignements et l’éducation qui l’attend.
C’est à partir de cette période que l’enfant grandit en construisant les 4 piliers de confiance suivants.
UN TOTAL DE 5 PILERS DE CONFIANCE ?
Ils se construisent de 0 à 25 ans dans cet ordre :
1-Confiance en les autres
2-Confiance en ses talents et capacités
3-Confiance en ses compétences
4-Confiance en son intuition et son instinct
5-Confiance en sa capacité de décision
Ces 5 piliers de confiance se construisent au rythme de la construction des aires cérébrales impliquées. C’est pourquoi les protocoles de Neuro-Coaching™ sont calqués sur l’ergonomie et les modes de fonctionnements du cerveau. C’est ce qui explique également la remarquable efficience du Neuro-Coaching™ en ce qui a trait au STRESS MANAGEMENT
© Docteur Guy Hauray, psychologie cognitive, master en anthropologie sociale
Expert en neurosciences appliquées et sciences du comportement.
Fondateur de la méthode de Neuro-Coaching™